Enquête AB InBev : seulement 1,3 % des pubs contactés en raison d'une possible contamination

Enquête AB InBev : seulement 1,3 % des pubs contactés en raison d'une possible contamination

AB InBev, l'un des brasseurs affiliés à la Fédération des brasseurs belges - celle-ci réclamant des mesures qui sont fondées sur des données probantes dans le secteur de la restauration - a également mené une enquête sur le suivi des contacts dans 230 de ses pubs.

"Nous recevons beaucoup de demandes de conseils de la part de nos exploitants de pubs et nous avons décidé de leur demander s'ils ont déjà été appelés par un centre de contact corona", explique Pieter Anciaux, responsable de l'industrie hôtelière pour AB InBev. Le service clientèle a relié la question du suivi des contacts à ses contacts téléphoniques habituels et il en est ressorti que seuls 3 - soit 1,3 % - des patrons de pub ont déjà eu un traceur de contacts en ligne. Deux d'entre eux, soit 0,9 %, ont alors été informés d'un éventuel cluster.

Le brasseur ne s'estime pas en mesure d'en tirer des conclusions, mais veut savoir comment rassurer et conseiller ses clients à l'avenir. AB InBev réitère donc la demande de la Fédération des brasseurs belges, à laquelle elle est affiliée, pour des mesures de corona basées sur des données probantes. "La santé publique étant une priorité, les entrepreneurs du secteur de l'hôtellerie et de la restauration sont tout à fait favorables à des mesures fondées sur des données probantes. Ils sont conscients qu'ils doivent suivre les règles dans leur pub, et la plupart d'entre eux le font très consciencieusement, précisément parce que le pub est leur gagne-pain. Nous ne pouvons plus les rassurer en leur disant que, s'ils respectent les règles et passent les contrôles, l'établissement pourra rester ouvert. Ceci est pénible et crée beaucoup d'incertitude. Le statut pour l'hôtellerie et de la restauration à Bruxelles tel que publié au journal officiel n'est pas clair pour tout le monde, dès lors nos équipes de vente sur la route n’arrivent plus à clarifier les choses pour l'instant".